Le chai du domaine Apatia a été inauguré

 
Publié le  par Patrice Crusson.
 
Le chai du domaine Apatia a été inauguré Jean-Bernard Etchandy et sa fille Maïalen, au milieu du chai. 
PHOTO P. C.
 

Apatia est un domaine familial conduit depuis 2001 par les familles Etchandy et Tafernaberry, avec le soutien de la Cave d’Irouléguy. Il exploite huit hectares de vignes réparties sur les communes d’Ispoure et Jaxu.

L’an passé, le domaine s’est lancé dans la vinification en propre, avec une première récolte portée au chai. « Nous avons ramassé une belle et saine récolte, ce qui nous a facilité le travail au chai », a expliqué Maïalen Etchandy, lors de l’inauguration de ce dernier (qui compte huit cuves en inox et deux en béton), samedi dernier.

« Il s’en est suivi une multitude de premières fois : première réception de la vendange, premier encuvage, premier pressurage, premiers remontages. Avec toujours du monde pour nous aider et nous donner un coup de main ».

Ce qui n’est pas anecdotique dans l’histoire de ces deux familles, c’est que les six personnes exploitant la vigne et le chai ont, en dehors, des activités principales. Parmi les plus jeunes d’entre eux, Maïalen travaille déjà chez un caviste, Kattalin et Iban Etchandy suivent des études de viticulture-oenologie.

À terme, les plus jeunes aimeraient s’installer et vivre sur le domaine. En attendant, pour la première année, le domaine Apatia a sorti une cuvée de rouge et une de rosé, sans oublier une autre de rouge, laissée en vieillissement.

Des interventions limitées

Le vin dégusté à volonté, samedi, n’est pas passé inaperçu parmi les nombreux invités. Il faut dire que le résultat de la récolte est aussi le fruit d’efforts contre les traitements chimiques.

« Aujourd’hui, nous conduisons notre vignoble de façon entièrement artisanale et manuelle et, au fil des années, de plus en plus naturellement, en éliminant par exemple le désherbage chimique, qui nous a valu de belles heures de piochage. Notre travail au chai se voulait en adéquation avec celui des vignes. Nous évoluons de la manière la plus naturelle possible, en limitant les interventions, afin que nos jus soient l’expression la plus pure des territoires travaillés. »

Un beau projet mûri à bien des égards, comme s’en félicite Maïalen. « C’est passionnant. On a toujours connu le travail de la vigne. C’est une grande fierté aujourd’hui de produire les jus des raisins qu’on travaille toute l’année »

INAUGURATION EN IMAGE